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  • Photo du rédacteurDelphine Lugol

Théorie de l'épidémie et pratique du remède de fond.

(notes à propos du n° 182 des Echos du CLH)




Le Dr Luc Van Damme*, vétérinaire homéopathe uniciste, parle pour la Covid19 dans Les Echos du CLH** de juin 2020 (n° 182) de "mi virus, mi maladie auto-immune transmissible". J'ai pris conscience à la lecture de cette expression fort adéquate que la santé collective de notre société contemporaine continue à se dégrader malgré les multiples vaccinations et les progrès sanitaires: voilà qu'à grande échelle l'immunité d'un individu s'emballe contre l'organisme qu'elle devrait défendre.


Comme le rappelle le Dr Alain DUPORT*, toujours dans cet intéressant n°182, une épidémie est une exacerbation aiguë de la maladie chronique collective. Ce sont les circonstance de vie et les conditions environnementales qui sont épidémiques***.

C'est donc à elles que nous devons nous attaquer afin d'atteindre une plus grande santé et immunité au niveau collectif.

Mince affaire… Et en attendant?


Le remède de fond (= similimum dans notre jargon) a comme utilité de relancer la force vitale de l'individu, l'aider à retrouver ses capacités de guérison et rééquilibrer son organisme et son mental.

Petit résumé des propos de deux médecins homéopathes unicistes* dans ce même numéro:

  • Dr Brigitte Jubien, Paris: "Mes patients qui ont pris sagement leur remède de fond au début des symptômes de leur Covid ont guéri en quelques jours (…). Nul doute que l'on doive utilise le similimum dans ces cas". Elle rappelle que lors des épidémies de grippe les patients des unicistes sont peu atteints, ce que m'ont déjà déclaré plusieurs de ses confrères et des miens.

  • Dr Pascale Franck, Bruxelles: "J'ai été fort frappée que dans la petite trentaine de cas rencontrés et traités par téléphone, je n'ai jamais pu trouver un seul remède qui marchait régulièrement. Celui qui a été le plus constant dans la prescription et l'efficacité était le remède de fond. Plus tard lorsque nous avons appris que la première phase =virale assez courte était suivie d'une deuxième phase =emballement de la réponse immunitaire du patient plus longue, nous avons mieux compris que le versant individuel du patient avait une telle place."


Je ne saurai que trop conseiller aux personnes qui connaissent leur similimum de le prendre:

  • une fois en haute dilution s'ils se sentent un peu inquiets ou fragiles ET s'ils ne l'ont pas déjà pris récemment (l'information transmise par une dilution haute agit en profondeur et sur une longue durée)

  • plusieurs fois dans la journée sur plusieurs jours en basse dilution s'ils ont des symptômes compatibles avec ceux de la Covid19, avec l'aval de leur homéopathe et en complément du traitement prescrit par leur allopathe.


Pour ceux qui n'ont pas encore leur remède de fond ni leur homéopathe uniciste, ça vaut le coup de chercher! Tout en sauvant le monde, bien sûr, et ce n'est pas une boutade.





*Mes hommages, en passant, à ces quatre personnes formidables.


**Les Echos du CLH est le trimestriel édité par le Centre Liégeois d'Homéopathie (excellente école d'unicisme en Belgique) dans lequel j'ai eu la chance de publier.


***d'après la révision par le Dr Marc Brunson et son équipe de la nosologie Hahnemannienne.

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