Par Joël Siccardi, représentant des patients.
Le jeudi 28 novembre s’est tenu le Colloque à l’Assemblée nationale “Homéopathie Une solution en santé publique”: un événement de 9 heures à 13 heures, grand public et gratuit, sous la présidence de 2 députés.
Qui aurait cru cela possible il y a quelques mois ?
La salle Colbert était pleine, environ 250 personnes alors ême que 200 personnes sont restées sur liste d’attente faute de place.
Les docteurs D. Eraud et D. Scimeca, organisateurs de ce colloque, ont ouvert la seance et présenté le programme. Ils ont remercié MM. Y. Daniel et P. Molac pour leur invitation. Ces députés, eux- mêmes utilisateurs d’homéopathie, ont dénoncé la décision de dérembourser les médicaments homéopathiques et justifié leur volonté de faire reconnaître l’homéopathie.
Lors de la première partie du colloque, 5 orateurs se sont exprimé :
◾ Le Pr. L. Montagnier, (lauréat Nobel de Médecine et Physiologie), après avoir rappelé que l’homéopathie repose sur l’experience empirique et sur des bases scientifiques solides, a fait un point sur les derniers travaux de cher- cheurs relatifs aux hautes dilutions en s’appuyant sur 2 paradigmes : notre existence c’est de la matière et des ondes, et l’eau de notre corps, organisée, structurée, joue un rôle important dans la transmission de l’information. Il a alors évoqué la découverte récente d’une 4e phase de l’eau faite de domaines de cohérences.
◾ Le Dr H. Renoux, (présidente SSH et ECH), a parlé de la réalité de l’homeéopathie sous 3 volets : la pratique, l’enseignement et le médicament en élargissant le débat hors de nos frontières. Elle a notamment expliqué que la pratique homéopathique prend de l’ampleur en Europe ; et que l’Organisation Mondiale de la Santé recommande une meilleure intégra- tion des médecines alternatives et complémentaires dans les systèmes
de santé des états car les gouvernements ne tiennent pas leurs engagements alors que c’est une forte attente de la population.
◾ Le Dr B. Poitevin, (conseiller scienti- que SSH), a axé son intervention sur les études. Il a souligné le caractère plausible des hautes dilutions : oui des études existent, avec des réponses positives, leur nombre augmente, les théories émises sont solides, mais c’est une littérature trop méconnue. Il a également considéré que le rapport (évaluation) de la Haute Autorité de Santé ne devrait pas être une conclusion mais un point de départ et que l’aspect individualisé des essais cliniques effectués qui évaluent une pratique est primordial.
nous en retirons et donc nos attentes. En conclusion, j’ai souhaité le soutien des députés pour le maintien du libre choix de l’homéopathie avec des médicaments remboursés. (Le texte de cette intervention est joint en annexe).
A la fin de la première partie, la députée B. Brocard s’est exprimée à la tribune : en tant que représentante des Français, elle souhaite porter naturellement la voix des patients qui s’expriment et témoignent que l’homéopathie leur apporte beaucoup.
Durant la phase des questions-réponses, le fils de J. Benveniste est intervenu pour souhaiter que les recherches du Pr. Montagnier et d’autres soient soutenues par les citoyens.
◾ Le Dr Ch. Bentz, (président SNMHF), a parlé de son parcours de médecin généraliste, de sa pratique quotidienne avec une possibilité thérapeutique supplémentaire d’où un champ élargi de réponses éfficaces, et de sa satisfaction de la reconnaissance et de la fidélité des patients. En tant que porte-parole du syndicat, il a ensuite évoqué différentes crises subies par l’homéopathie en France et dans le monde, revenant sur la mobilisation des acteurs de l’homéopathie lors de ces derniers 18 mois.
◾ C’est avec émotion que je suis intervenu. En tant que représentant des patients, j’ai souhaité expliquer qui nous étions, pourquoi nous étions là, nos inquiétudes, ce que représente l’homéopathie, ses bénéfices.
Lors de la table ronde de la deuxiéme partie, des témoignages et des cas pratiques ont été rapportés successivement par J. Peker vétérinaire, S. Haas sage-femme, A.C. Quemoun pharmacien, P. Popowski pédiatre, F. Boukhobza dentiste, L. Guiouillier vétérinaire.
Ce colloque prometteur s’est achevé sur les conclusions de D. Eraud et D. Scimeca.
Ils ont notamment insisté sur l’intérêt du patient qui doit prévaloir et sur la légitimité de l’homéopathie qui doit conserver son remboursement au sein de la médecine intégrative de demain.
Joël Siccardi
(Le Colloque est à écouter sur la page Facebook : Colloque Assemblée Nationale 28/11/2019)
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